Communiqué de presse de Gilles Savary à l’issue du Conseil National du 28 Février 2009
Désirs d'Avenir Castelnau-de-Médoc tient à apporter son soutien, à Gilles Savary, Député européen sortant, d’abord pour souligner le travail remarquable qu’il a mené tout au long de ce mandat qui s’achèvera au mois de juin, mais on voit par la décision prise par le CN d’hier Samedi que le travail ne paie pas.
Incrédulité et incompréhension, nous animes, d’autant que dans un souci de rassemblement et d’unité des Socialistes en Gironde, Gilles a retiré sa candidature au poste de 1er Fédéral, et en signe de remerciement, il n’est pas investit pour un dernier mandat qu’il appelait de ses vœux.
Il est fort a parier, au vu, des réactions et des commentaires, ici et là, sur les Forums divers et variés, que le taux d’abstention risque d’être élevé, le 12 mars pour le vote d’investiture en section.
Gilles sache que nous t’apportons notre soutien sans limite, car d'autres combats nous attendent, et cela on les gagnera, que ce soit au côté de Ségolène, ou localement.
L’équipe d’animation de Désirs d'Avenir Castelnau-de-Médoc
Retrouvez ci-dessous le communiqué de Gilles Savary
A l’issue du Conseil National de ce jour, samedi 28 février, je ne serai pas candidat à l’élection au Parlement Européen du 7 juin prochain.
J’avais posé ma candidature pour un 3ème et dernier mandat européen car j’étais l’un des rares socialistes français à pouvoir briguer une fonction importante de Président de commission parlementaire ou de vice-président du Parlement Européen dans la prochaine mandature, dans l’intérêt de la France et de la Gauche française.
Cette candidature n’obéissait pas à des considérations personnelles mais à la volonté d’être utile à mon pays, ma région et ma sensibilité politique.
Malgré un soutien sincère et très large, de Martine Aubry à Ségolène Royal, en passant par Pierre Moscovici, François Hollande et Bertrand Delanoë, la motion pilotée par Vincent Peillon, David Assouline et Manuel Valls m’a finalement préféré, au dernier moment, Eric Andrieu, 1er secrétaire fédéral de l’Aude, en position éligible.
J’en ai pris acte, refusant par ailleurs toute délocalisation.
Au-delà de ma situation personnelle anecdotique, je regrette qu’à de très rares exceptions, les partis politiques français, toutes sensibilités confondues, laissent le contrôle du Parlement Européen et donc des législations européennes, à d’autres Etats Membres qui savent s’y investir et y positionner de fortes personnalités dans la durée.
Il est à craindre que la France continue à subir l’Europe plutôt qu’à l’inspirer.
Je garderai de cet épisode somme toute banal –nul mandat n’étant éternel- l’immense satisfaction d’avoir compté beaucoup d’amis en Gironde et à Paris, dans toutes les sensibilités du Parti Socialiste. Je les remercie de leur soutien.
La grande leçon de cette épreuve, toujours difficile, des désignations sur les listes européennes au PS, restera cette année l’impuissance confondante des grands leaders du Congrès de Reims au profit de jeux d’appareil d’un autre âge.
Gilles SAVARY – Député européen sortant