Après l'université, la Poste, l'ANPE et l'hôpital, à qui le tour?

Publié le par Désirs d'Avenir Castelnau-de-Médoc

Les blogs féminins, ce n'est pas que le point de croix et la cuisine! Avec Vendredi, retrouvez une sélection des meilleures chroniques des blogueuses. Et Annieday qui dénonce le silence médiatique autour de la loi Bachelot sur l'Hôpital public, pourtant lourde de conséquences.

La stratégie est très bien rôdée. On fait sortir dans les médias des informations, des petits bouts de propositions de lois volontairement excessives et scandaleuses.

Ces informations font polémique et occupent, que dis-je envahissent l'espace médiatique. Pendant ce temps-là on fait voter des lois qui passent quasiment inaperçues.

Et le (sale) tour est joué.

En ce moment il y a HADOPI, l'interdiction des dégustations d'alcool, .... Et en plus ce sont les vacances scolaires.

Pendant ce temps-là, la loi Bachelot sur l'Hôpital public est en discussion au Parlement.
Vous en entendez beaucoup parler de ce texte ? Que prévoit-il ?

De mettre en place le cadre juridique qui permet de transformer l'Hôpital public en société avec directoire et conseil de surveillance. Le Directeur de l'Hôpital public pourra être un manager du privé, et sera rémunéré avec une part fixe et une part variable liée aux résultats quantitatifs de son établissement. Les médecins hospitaliers (actuellement fonctionnaires), pourront choisir un statut de droit privé avec intéressement aux résultats de leur Service.

Gérer l'Hôpital comme une entreprise, c'est aller vers la marchandisation de la Santé, pour tranférer ensuite les activités les plus rentables au secteur privé (encore des cadeaux à venir pour la Générale de Santé et consorts). Bref, en gros comme en détail, faire avec l'Hôpital ce qui a été fait avec l'Université avec la loi LRU (loi Pécresse) qui organise la casse de ce service public.

Après l'Université, La Poste, L'ANPE et l'Hôpital quel sera le prochain service public mis à mal ?
Combien de temps allons-nous encore laisser faire sans réagir, sans dénoncer ces pratiques insidieuses ?

Retrouvez le blog des Femmes engagées.

 

 

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