En 2008, neuf millions de Français se sont privés de soins par manque d’argent
Voilà le constat amer d’une politique qui commence à avoir des effets chez les Français.
A la veille de la réforme sur la sécurité sociale programmé par la droite une étude vient entaché cette politique qui a des conséquences sur la manière de se soigner.
Certains foyers doivent aujourd’hui consacrer 15 % de leur budget à se soigner, soit autant que ce que les ménages consacrent habituellement à se nourrir, et c’est ainsi que l’organisme chargé de la défense des consommateurs dénonce cette charge insupportable pour les assurés.
Le reste à charge est la part des soins non prise en charge par l’assurance-maladie. Il est assumé directement par l’assuré ou par sa complémentaire santé s’il en a une. Ces dernières années, ce reste à charge n’a cessé d’augmenter avec les plans successifs visant à limiter l’envolée des dépenses de santé.
Aujourd’hui, on estime que 7 % à 8 % des Français, soit environ cinq millions de personnes, sont dépourvus de complémentaire. C’est notamment le cas de 15 % des ouvriers et 18 % des chômeurs, selon une étude publiée en 2006 par l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes).
Souscrire une complémentaire constitue un effort non négligeable pour bon nombre de ménages : les plus modestes d’entre eux y consacrent environ 10 % de leurs ressources, selon l’UFC, qui se montre sévère avec les organismes complémentaires (mutuelles, instituts de prévoyance, sociétés d’assurance).
Vous constaterez que la politique en matière de santé se dégrade considérablement et que les conditions sont de plus en plus difficile.
Il est prévu encore de diminuer le nombre de médicament prise en charge par la sécurité sociale et qui sera à la charge de l’assuré avec bien évidemment des complémentaires qui vont augmentés leurs cotisations et au final c’est le patient qui en paiera les frais.
La France recule sur les piliers qui en on fait sa fierté et sa vitrine internationale.
Une étude fait mal
Kamel CHIBLI