Dans l’incapacité de mobiliser son électorat, l’UMP se lance dans une campagne de caniveau
Valérie Pécresse et Patrick Dray, son directeur de campagne, l'avaient, selon certains témoins, promis début janvier. Ils étaient prêts à mener une campagne de caniveau, les sondages les donnant largement battus : 41% au second tour face à Jean-Paul Huchon, c'est fait.
A moins d'un mois du premier tour des régionales, la tête de liste Axel Poniatowski, ami de plus de 20 ans de Valérie Pécresse, a attaqué Ali Soumaré sur un supposé passé judiciaire. Celui-ci a décidé de porter plainte en diffamation.
Le maire UMP de Franconville (Val-d'Oise), Francis Delattre, également proche de Mme Pécresse, avait tiré la première salve en demandant au PS de retirer purement et simplement la candidature d'Ali Soumaré, qu'il qualifie de "délinquant multirécidiviste chevronné". M. Delattre invoque plusieurs infractions, condamnations et procédures en cours dont aurait fai l'objet M. Soumaré.
"M. Ali Soumaré s'élève contre les assertions de responsables de l'UMP du département du Val-d'Oise le présentant comme un délinquant multirécidiviste, propos qui portent gravement atteinte à son honneur et à sa considération", ajoute le communiqué des avocats.
Mais Mme Pécresse et Patrick Dray, son directeur de campagne, avaient cautionné les propos jugés racistes de M. Delattre envers M. Soumaré puisqu'ils n'avaient pas voulu les sanctionner.
En effet, le maire UMP de Franconville avait été rappelé à l'ordre par le PS et l'UMP par la voix de Frank Riester, député proche de Xavier Bertrand, pour avoir comparé le candidat PS d'origine malienne à "un joueur de l'équipe réserve du PSG" en raison de sa couleur de peau.
Mais Mme Pécresse oublie que le numéro deux de sa campagne est André Santini, mis en examen dans l'affaire Hamon, une affaire lourde liée au Conseil Général des Hauts-de-Seine du temps où celui-ci étai présidé par Charles Pasqua...
Par ailleurs, Yves Jégo, tête de liste UMP en Seine-et-Marne, fidèle soutien de Valérie Pécresse avait lui-aussi été visé par des perquisitions.
Le parquet de Nice avait ouvert une information judiciaire contre X pour prise illégale d'intérêts le 1er juin 2004, les enquêteurs de la brigade financière se rendent à la mairie de Montereau afin de demander des dossiers relatifs à une mission de conseil effectuée par Michel Vialatte, un ami d'Yves Jégo, entre décembre 2000 et octobre 2001. M. Jégo s'était rendu à plusieurs reprises en prison pour voir M. Vialatte.
Le enquêteurs étaient ensuite allés perquisitionner le siège de deux sociétés situées à Boulogne, dont Timée, spécialisée dans l'édition dans laquelle Yves Jego possède 38 % des parts. La deuxième, « Light consultants », au sein de la laquelle il a travaillé de 1999 à 2002.
Valérie Pécresse et Patrick Dray illustrent parfaitement la fable de "L'arroseur arrosé". (source : http://www.lesindiscrets.com)
Autre exemple de cette politique de caniveau mise en place par l’UMP.
Houssein Ibrahim Houmed, candidat PS pour les Régionales sur la liste de Jean-Yves Le Drian en Bretagne, qui raconte cette histoire.
Il explique que samedi dernier, à Rennes, il distribuait des tracts pour sa campagne quand il a croisé une de ses opposantes pour les élections, Bernadette Malgorn, la tête de liste UMP dans la région.
"Elle est venue à ma hauteur pour me dire bonjour. Je lui ai répondu poliment et sur ce je lui ai souhaité une bonne campagne", raconte Houssein Ibrahim Houmed sur le site du Parti socialiste.
Houssein Ibrahim Houmed se dit "choqué" et "blessé". Il affirme que la scène s'est passée en présence de nombreux témoins.
On peut également se rappeler également le 4 février dernier, lors d'un meeting de soutien au secrétaire d'Etat aux Transports, tête de liste de la majorité aux régionales en Poitou-Charentes, Jean-François Douard (DVD), maire de Lagord (Charente-Maritime), affirme que Mme Royal dirige la région "de façon dictatoriale".
« C'est une dictature du prolétariat certes, mais c'est quand même une dictature. Je vous rappelle que le nazisme était aussi une dictature du prolétariat », déclare-t-il.
Le député-maire PS de La Rochelle, Maxime Bono, a demandé dimanche dernier des «excuses» au secrétaire d'Etat Dominique Bussereau après les propos d'un élu UMP de Poitou-Charentes qui avait comparé la gestion de la région dirigée par Ségolène Royal à une dictature nazie.
« Déjà forcé de s'excuser après ses propos sur les harkis, M. Bussereau serait bien avisé de renouveler ses excuses », affirme M. Bono dans un communiqué, évoquant des images diffusées dimanche sur Canal+ dans l'émission "Dimanche+". (source : http://www.ouest-france.fr)
Nous attendons toujours celles-ci à ce jour.
Face à ses méthodes d’une autre époque il est grand temps que le peuple de gauche sanctionne de tels agissements, car il est intolérable que cela perdure.
A bon entendeur…
Christophe – animateur comité local DA C-de-M