Nicolas Sarkozy : "le gros de l'électorat UMP n'a pas vocation à être placé en garde à vue" Par RichardTrois

Publié le par Désirs d'Avenir Castelnau-de-Médoc

Par RichardTrois

Nicolas Sarkozy et Jean-Pierre Raffarin rencontrent des forces de police 13 mai 2002.
Nicolas Sarkozy et Jean-Pierre Raffarin rencontrent des forces de police, 13 mai 2002.
- "David Mendiboure - Service photo de Matignon"

 

La page 2 du Canard Enchaîné nous rapporte ces mots ahurissants de Nicolas Sarkozy à propos de la polémique qui enfle sur la garde à vue :

« 
J'ai toujours joué les victimes contre les délinquants, aurait-il dit. Pas question de donner aux français le sentiment du contraire, et de faire des concessions sur la garde à vue. »
« Et ce, aurait-il cru bon d'ajouter, alors que le gros de l'électorat UMP n'a pas vocation à être placé en garde à vue ».

En France, ce qui fait la République coule de source, pensiez-vous?

L'égalité des citoyens devant la loi et la liberté, garantie en France depuis la Déclaration des Droits de L'homme et du Citoyen de 1789, etc...

Allez, réveillez-vous vous êtes sous le règne de Nicolas Sarkozy...
Lequel ne s'encombre pas de telles broutilles. Sous ce règne, il y a des lois et des règlements qui ont vocation à toucher en priorité la racaille que constitue tout ce qui ne vote pas UMP !

Et le même Nicolas Sarkozy de demander à Michèle Alliot-Marie de mettre la pédale douce sur toute « réforme » de la garde à vue et en prévoyant notamment de la renvoyer aux calendes grecques, en tout cas à un après-régionales particulièrement encombré.


Tant pis si vous faites de la garde à vue, indûment
, uniquement pour qu'un commissaire de police touche son bonus et que Pinot simple flic ait un salaire décent à la fin de l'année. Oui, tant pis pour vous. C'est surement que vous ne faites pas partie du « gros de l'électorat UMP », qui « n'a pas vocation à être placé en garde à vue ».

Avec un « clientélisme » aussi grossier,
comment s'étonner que Marie-Luce Penchard trouve tout à fait normal que son travail de ministre de l'Outre-mer consiste à favoriser un département français dont elle est originaire, plutôt que de servir l'intérêt général...

Elle ne fait que marcher dans les pas de Nicolas Sarkozy.

Lequel est bien président. On peut le constater tous les jours.

De la République, on a de plus en plus de mal à croire en cette fiction.

 

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