Réaction des Jeunes d'avenir à la nomination future de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD
Jeunes d'Avenir, les Jeunes avec Ségolène Royal
Du 4 août au 4 décembre,
Quatre mois pour rétablir les privilèges
Le 4 décembre prochain, Jean SARKOZY, fils cadet du chef de l’Etat, devrait prendre la présidence de l’Etablissement Public d’Aménagement de la Défense (EPAD). À 23 ans, le jeune Conseiller général des Hauts-de-Seine et Président du groupe UMP grâce au soutien des époux Balkany et de Charles Pasqua, s’apprête une nouvelle fois à user des privilèges donnés par son Président de papa pour assouvir ses caprices et sa mégalomanie …
Être Jeune et Elu en France relève trop souvent du parcours du combattant. Si on peut (démocratiquement) saluer l'engagement politique de Jean Sarkozy en tant que Conseiller Général, on ne peut cautionner cet appétit de collectionner les objets de pouvoir, qui doivent désormais appartenir au passé.
Cette nomination étonne à plus d’un titre. Premièrement, elle renvoi aux vieilles méthodes de la droite dans ce département qui voit se mêler affaires, politique et famille (Famille Sarkozy, Famille Ceccaldi-Reynaud, Famille Balkany...). Ensuite, elle interroge sur les liens étroits entretenus par le Président de la République avec le monde de l’argent roi à l’approche de 2012.
Enfin et surtout, elle met à mal le discours du Président de la République qui devant le Parlement réuni en Congrès le 22 juin 2009 déclarait « Je veux que l’on mette les moyens pour que, dans notre pays, les jeunes puissent conquérir leur autonomie par leur travail, par leur mérite ». Quel est le respect de la parole présidentielle dans cet acte ?
Quel est le respect de la République quand le seul fait de porter un nom vous donne, les clefs du plus grand quartier d’affaire d’Europe ?
Le Président de la République, par la voix de son fils, envoie aux Français un symbole détestable. Celui d’une France à deux vitesses qui ne laisse aucune place à l’égalité entre les individus et prive l’immense majorité des jeunes de la perspective d’une vie meilleure que celle de leurs parents au prix du travail et du respect de l’autre. C’est au contraire, comme le porte Ségolène Royal, d’une France qui ouvre ses bras à tous et donne ses chances à chacun, sans distinction sociale ou culturelle, dont ont besoin les jeunes.
Jeunes d'Avenir Île de France,
Jeunes d'Avenir