Rénovation du Parti Socialiste : Espoir A Gauche (EAG) avec Ségolène Royal propose (II)

Publié le par Désirs d'Avenir Castelnau-de-Médoc

 

Les militantes et les militants socialistes qui souhaiteront voter le jeudi 24 juin sont invités à prendre connaissance, à diffuser et à voter pour deux amendements permettant l'amélioration du fonctionnement démocratique du Parti Socialiste (Présentation de l'amendement n°2)


Convention du PS sur la rénovation

Amendements présentés par :
Philippe Allard, Dominique Bertinotti, Christine Brunet, Marie Grau, Vincent Jechoux, Philippe Moine, Etienne Traisnel, Membres du Bureau fédéral

 

Amendement n°2

Renforcer la démocratie militante au sein du PS

Exposé des motifs

Rénover le fonctionnement du PS, c’est d’abord renforcer le rôle des militants et faire en sorte qu’ils puissent davantage participer à l’élaboration des orientations politiques du parti. Beaucoup de militants ont l’impression qu’au PS, qui est pourtant un parti plus démocratique que les autres (il y a de nombreuses occasions de voter…), la réalité du pouvoir est de fait concentrée de manière excessive entre les mains de ceux qui constituent « la direction » et « l’encadrement » du parti. La tendance à la « professionnalisation » de certaines responsabilités internes et la propension qu’ont certains à cumuler ces responsabilités (au niveau national et au niveau fédéral) accentuent le sentiment qu’ont les militants de base de ne pas jouer un rôle suffisamment constructif…

De ce point de vue, la décrue accélérée des effectifs militants – des dizaines de milliers d’adhérents en moins depuis 2007 – et la faible participation à des votes internes pourtant présentés comme des étapes essentielles (par exemple dans le cadre de la dernière convention, sur le nouveau modèle de développement) doivent nous alerter et nous pousser à agir. La « révolution démocratique » que le PS veut faire vivre à la France, il doit commencer
par se l’appliquer à lui-même !

Le PS que nous voulons doit être fondé sur le principe de la démocratie participative, fonctionner davantage de manière « ascendante » et pas exclusivement de manière « descendante ». Quand les militants, par exemple, disposent de deux semaines au maximum pour prendre connaissance de textes portant sur des enjeux essentiels, pour en débattre en section ou dans des groupes de travail, pour proposer des amendements ou des textes
alternatifs et finalement pour se prononcer par un vote, ce n’est pas un fonctionnement satisfaisant ; et cela décourage parfois les meilleures volontés.

Si nous voulons que le PS devienne un parti de masse, un parti ouvert sur la société et associant largement ses sympathisants – comme nous avions su le faire pendant la campagne présidentielle de Ségolène Royal, en organisant des centaines de débats participatifs à travers le pays, il est temps que nous fassions entendre notre voix.

 

Texte de l’amendement

Insérer, avant la partie relative à « l’organisation de nos congrès et de nos instances », une partie intitulée «Renforcement de la démocratie militante » et rédigée de la manière suivante :

Renforcement de la démocratie militante

La démocratie participative au coeur du PS

Entre les périodes de congrès, les militants doivent pouvoir participer de manière effective à l’élaboration des orientations politiques du PS, notamment dans le cadre des débats de fond qu’impose l’actualité (aujourd’hui, par exemple, l’avenir du système des retraites). Des débats thématiques doivent donc être régulièrement organisés, selon des modalités adaptées à cet
objectif ; c'est-à-dire comprenant une phase initiale au cours de laquelle les militants pourront faire remonter – de manière organisée - leur opinion et leurs propositions.

La démocratie participative, au sein du PS, favorisera en particulier l’expression des militant(e)s qui ne se reconnaissent pas – notamment en dehors des périodes de congrès – dans des courants organisés. Nous pourrons ainsi échapper à la logique systématique des tractations entre « courants », qui confisquent en grande partie la parole des militants.

 

Un parti de masse, ouvert sur la société

Le PS doit renouer avec l’élan de 2006 et 2007, qui avait permis au PS de gagner des dizaines de milliers de nouveaux adhérents. La revalorisation du rôle des militants contribuera à renforcer l’attractivité du PS, mais le montant de la cotisation est aussi un élément important. En dehors du principe de l’adhésion initiale à 20 euros et des facilités accordées aux adhérents
en difficultés financières, il est nécessaire que les barêmes de cotisation soient davantage adaptés à notre objectif. Pas de PS plus fortement ancré dans les milieux populaires ou dans une partie des classes moyennes, si le montant de la cotisation reste dissuasif.

Quant aux très nombreux sympathisants du PS, qui font le choix de ne pas adhérer, mais qui nous accompagnent efficacement au moment des campagnes électorales et que nous voulons mobiliser, tous les 5 ans, dans le cadre des primaires, ils doivent être davantage associés à notre vie démocratique. Même si ce sont les militants qui, par leur vote, peuvent se prononcer sur des textes engageant l’ensemble du PS, il serait utile que les sympathisants qui le souhaitent puissent participer aux phases initiales de nos débats. La légitimité de nos propositions sortira renforcée de cette ouverture vers nos soutiens les plus proches, souvent engagés par ailleurs dans la vie associative et syndicale.


Un grand merci à Jeanmichel13 sur le post.fr

Publié dans L'Espoir à gauche

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