Sondage régional en Languedoc–Roussillon : la liste PS d'Hélène Mandroux ne serait pas en mesure de se maintenir au second tour.

Selon le sondage OpinionWay-Fiducial (voir ci-dessus), la liste PS d'Hélène Mandroux ne serait pas en mesure de se maintenir au second tour. Georges Frêche reste le grandissime favori.

Hélène Mandroux la maire de Montpellier, se trouve en sixième position la pire si l'on en croit le sondage OpinionWay publié aujourd’hui.

La liste mise en place par la direction nationale du PS, conduite par Hélène Mandroux, ne recueillerait que 6 % des voix des électeurs languedociens interrogés , très loin du seuil nécessaire de 10 % pour se maintenir au second tour.

La campagne de Georges Frêche porte ses fruits, en effet le président sortant mis hors par le PS, opposant reste grandissime favori. Au premier tour, il ferait la course largement en tête avec 31 % et  il serait réélu sans difficulté au second tour avec 41% en cas de triangulaire.

Mais la baffe pour le PS est que la liste Mandroux  dont elle a imposé la présence sans l’aval des militants PS est devancée par celle des écologistes, avec 12 %, et celle du Front de gauche, avec 11 %. Même si le  PS  ne se faisait pas beaucoup d'illusions sur les chances de remporter la région, il ne pouvais pas s’imaginer que la différence serait aussi importante, d’autant plus qu’il y quelques jours François Lamy, bras droit de Martine Aubry, annoncé « On ne fera pas moins de 11 %», loin des précédentes enquêtes d'opinion.

Si elle recueille moins de 10 %, elle devra se retirer au second tour. La stratégie des écologistes qui ont refusé de s'allier dès le premier tour derrière le PS est validée. Mais au second tour, la fusion des trois listes ne semble pas en mesure d'inquiéter G. Frêche, si on en croit ce sondage.

L'UMP Raymond Couderc, quant à lui obtient 22 % , mais ses réserves de voix sont peu élevées.

La tension est montée d'un cran lundi, après les déclarations de Claude Bartolone expliquant que ceux qui soutiennent Frêche se placeraient en dehors du parti . Une menace à peine voilée d'exclusion pourtant à Solferino, le ton est un peu  différent ,  ils ne souhaitent  pas faire du disciplinaire, de toute manière pour d’éventuelles exclusions, elle doivent être constatées par le bureau national, pour être validées, ce qui ne serait pas à l'ordre du jour, en tout cas hier mardi, mais de toute façon, si elle le voulait, Martine Aubry ne serait pas majoritaire pour les obtenir .

A bon entendeur…

Christophe – animateur Désirs d’avenir C-de-M