Ségolène Royal et la course au peuple - Expriméo.fr
La publication d'une biographie de Ségolène Royal est l'occasion d'affirmer ses convictions. Elle s'annonce surtout comme la candidate des sans-grade face aux élites transpartis. Elle semble surtout annoncer une analyse qui ne peut que la conduire à être présente au premier tour de scrutin.
Paul VALERY nous a enseigné que "l'opposition est la forme la plus naturelle de l'initiative".
C'est une nouvelle opposition que prépare Ségolène Royal : les sans-grade contre la "monarchie moderne", ses décideurs comme sa Cour dont ses conseillers transpartis.
Elle rappelle qu'il faut se souvenir que les situations politiques supposées les plus solidement établies peuvent basculer en quelques semaines sous la pression des évènements. Les exemples abondent dans notre histoire récente et ils devraient faire réfléchir tous ceux qui affirment péremptoirement que "la droite est encore au pouvoir pour longtemps" ou que tel leader alternatif pourrait avoir "partie gagnée".
Un positionnement qui annonce manifestement le "nouveau populisme" à la Française : la revanche des citoyens dont elle veut être l'ambassadrice.
La course au peuple est ouverte.
C'est le pari stratégique le plus intéressant. 2012 ne serait ni la course à droite, ni à gauche mais au peuple.
Elle annonce le parti des citoyens.
La bataille du creuset culturel pour 2012 est bien lancée. Il parait difficile de l'imaginer s'arrêter en cours de route.
A ce sujet, une interprétation nouvelle sur le vote s'installe et contribue à la multiplication probable des candidatures. L'opinion bouge beaucoup et vite. Pourquoi dans ces conditions ne pas participer alors même que l'opinion pourrait bouger significativement dans les dernières semaines du vote décisif ? Ce serait se priver des chances dans un contexte non représentatif en décidant trop tôt de ne pas concourir.
C'est probablement ce volet là, ajouté à sa détermination manifeste de vivre sa première "vraie présidentielle", qui conduit de plus en plus à penser que la présidentielle 2012 comptera une seule véritable primaire : le premier tour de scrutin en avril 2012.
Paul VALERY nous a enseigné que "l'opposition est la forme la plus naturelle de l'initiative".
C'est une nouvelle opposition que prépare Ségolène Royal : les sans-grade contre la "monarchie moderne", ses décideurs comme sa Cour dont ses conseillers transpartis.
Elle rappelle qu'il faut se souvenir que les situations politiques supposées les plus solidement établies peuvent basculer en quelques semaines sous la pression des évènements. Les exemples abondent dans notre histoire récente et ils devraient faire réfléchir tous ceux qui affirment péremptoirement que "la droite est encore au pouvoir pour longtemps" ou que tel leader alternatif pourrait avoir "partie gagnée".
Un positionnement qui annonce manifestement le "nouveau populisme" à la Française : la revanche des citoyens dont elle veut être l'ambassadrice.
La course au peuple est ouverte.
C'est le pari stratégique le plus intéressant. 2012 ne serait ni la course à droite, ni à gauche mais au peuple.
Elle annonce le parti des citoyens.
La bataille du creuset culturel pour 2012 est bien lancée. Il parait difficile de l'imaginer s'arrêter en cours de route.
A ce sujet, une interprétation nouvelle sur le vote s'installe et contribue à la multiplication probable des candidatures. L'opinion bouge beaucoup et vite. Pourquoi dans ces conditions ne pas participer alors même que l'opinion pourrait bouger significativement dans les dernières semaines du vote décisif ? Ce serait se priver des chances dans un contexte non représentatif en décidant trop tôt de ne pas concourir.
C'est probablement ce volet là, ajouté à sa détermination manifeste de vivre sa première "vraie présidentielle", qui conduit de plus en plus à penser que la présidentielle 2012 comptera une seule véritable primaire : le premier tour de scrutin en avril 2012.