Ségolène Royal invitée du 20h de TF1 - Mardi 23 Mars 2010
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POLITIQUE - La présidente de la région Poitou-Charentes n'a pas vraiment éclairci sa position en vue de 2012...
Ségolène Royal a déclaré ce mardi soir qu'elle serait «candidate à l'élection présidentielle»… ou pas. «A l'heure où je vous parle, je ne le suis pas», a-t-elle indiqué à Laurence Ferrari qui la recevait au 20h de TF1.
Un entretien concis et parfaitement maîtrisé qui n'aura donc apporté que peu d'éléments sur ses projets futurs. Si Ségolène Royal n'a pas souhaité faire de plus amples commentaires sur les futures primaires socialistes qui désigneront justement le candidat du PS pour 2012, elle a expliqué qu'elle voulait peser sur cet évènement «pour que les primaires soient un magnifique moment de débat et les Français puissent comprendre pourquoi un autre modèle de société est possible».
Ségolène Royal n'a pas «boudé» Martine Aubry
Mais le plus important pour elle actuellement, c'est de s'occuper de sa région Poitou-Charentes, où elle a été brillamment réélue dimanche. Martine Aubry réunissait justement ce mardi après-midi les présidents de régions socialistes pour les féliciter. Tous les vainqueurs ont répondu présent, sauf Ségolène Royal qui a indiqué qu'elle n'avait pas pour autant «boudé» cette réunion.
Se vantant d'avoir éradiqué le Front national dans sa région, Ségolène Royal s'est dit surprise du score du parti d'extrême-droite au niveau national. «Cette hausse est une inquiétude», selon elle, estimant qu'il fallait savoir pourquoi les électeurs avaient fait ce choix.
Un grand débat national sur les retraites
En tout cas, la lourde défaite de la majorité présidentielle la conforte dans son idée que «la société française est tirée vers le bas» par la politique du gouvernement dont elle attend un «changement radical». Et ce n'est pas le léger remaniement ministériel, «très marginal» selon Ségolène Royal, qui va la satisfaire.
Pas surprise du recul du gouvernement sur la taxe carbone, la présidente de la région Poitou-Charentes attend désormais que le bouclier fiscal soit lui aussi «abandonné». Quant aux retraites, Ségolène Royal veut un grand débat national sur le sujet. «Cette question appartient aux Français», a-t-elle assuré. «Les retraités ont peur», a ajouté la vice-présidente de l'Internationale socialiste.
Corentin Chauvel